• Le moulin du Pont Loyer

     

    Un premier moulin, fondé en titre, est édifié sur le site du Pont Loyer. En 1821, comme l'atteste la date portée, un second, dit le Moulin Neuf, est construit à proximité ; tous deux servent à la mouture des céréales. Etablis sur une dérivation de l'Arguenon, ils produisent, en 1848, 76 800 kg de farine de froment sous la direction de Pierre Hamon. Après avoir acquis de ce dernier le Moulin Neuf le 30 juin 1860, la famille Chesnais devient propriétaire, le 19 juillet 1884, du Vieux Moulin qui appartenait alors aux héritiers Hourdin. Les ouvrages régulateurs des usines comprennent un vannage de décharge, commun aux deux moulins, composé de six vannes ; un déversoir commun composé de deux parties : celle au sud mesure 11 m de longueur et celle au nord 8, 46 m. Cette dernière est suivie d'un petit vannage, dit de pêcherie, doté de deux petites vannes de décharge ; enfin des deux vannes motrices mesurant 0, 55 m de largeur chacune. Immédiatement en amont des moulins du Pont Loyer passe une route reliant Bourseul à Lamballe sous laquelle existent deux ponts, l'un écoulant les eaux qui proviennent du déversoir, et l'autre écoulant celles provenant du vannage de décharge. Le 9 mars 1892, les moulins du Pont Loyer sont réglementés par arrêté préfectoral. Au début du 20e siècle, le Moulin Neuf est spécialisé dans la mouture de céréales pour les animaux, appelée posson, qu'il fabriquera jusqu'en 1959, alors que le premier, dit le Vieux Moulin, produit de la farine jusqu'autour de la Première Guerre mondiale. Actuellement, les moulins sont désaffectés. Le Moulin Neuf abrite divers documents relatifs à son histoire et à son fonctionnement.
    En 1891, les deux moulins du Pont Loyer sont actionnés par une roue à palettes. Au 20e siècle, le Moulin Neuf fonctionne avec deux paires de meules. Deux roues hydrauliques verticales, reconstruites en 1988 et 1996, en état de marche sont toujours en place. La première mesure 5, 25 m de diamètre et compte trente-deux palettes, alors que la seconde, celle du Moulin Neuf, légèrement plus grande, est dotée de quarante palettes pour un diamètre atteignant 6, 30 m.
    En 1848, les moulins du Pont Loyer emploient quatre salariés.

     

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